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27 novembre 2008

Napoléon III et la Reine Victoria

portrait_Reine_Victoria_180

Bonjour à tous !

Dans le cadre du Victorian Christmas Swap, la Victorian Team souhaite organiser un rassemblement victorien !

Une expo a actuellement lieu au Château de Compiègne sur le thème "Napoléon III et la Reine Victoria", le destin est avec nous ! :)

Nous vous proposons donc de vous joindre à nous pour la visite de cette expo, ce qui sera une bonne occasion de fêter la clôture du Victorian Christmas Swap ensemble !

Nous vous propons donc quatre dates : les 13 ou 14 décembre, ou bien les 10 et 11 janvier (ce n'est pas évident d'organiser quelque chose à une autre date avec les fêtes...).

Si vous êtes intéressés, envoyez moi un mail sur cryssilda@hotmail.com en me précisant les dates auxquelles vous seriez disponible. En fonction des disponibilités de chacun, nous choisirons une date finale !

Vous pouvez bien sûr vous inscrire même si vous ne participez pas au Victorian Christmas Swap.

PETITE PRESENTATION DE L'EXPO :

Napoléon III et la Reine Victoria
une visite à l'Exposition universelle de 1855

4 octobre 2008 - 19 janvier 2009

A l’occasion du 200e anniversaire de la naissance de Napoléon III, le château de Compiègne organise une exposition consacrée aux relations franco-britanniques sous le Second Empire.

La fascination réciproque qui existe entre la France et l’Angleterre n'est pas nouvelle. Après une première Entente cordiale sous la Monarchie de Juillet autour des liens familiaux entre Louis-Philippe et la reine Victoria, le Second Empire marque une évolution décisive dans l’histoire de ces relations. Sous le règne de l'empereur Napoléon III, profondément anglomane, qui vivait à Londres avant de prendre le pouvoir à Paris et qui devait mourir en terre britannique après la défaite de 1870, l’Angleterre devient le partenaire diplomatique privilégié de la France après en avoir été l’ennemi honni sous Napoléon Ier.

En août 1855, le séjour officiel de la reine Victoria à Paris, précédé d’une visite du couple impérial à Londres au printemps, constitue tout à la fois le temps fort de ce rapprochement et le premier apogée du régime impérial. La France de Napoléon III, engagée aux côtés de l’Angleterre dans la guerre de Crimée, retrouve ainsi un poids perdu depuis la chute de Napoléon Ier sur l’échiquier européen. La visite de Victoria est également l’une des manifestations majeures de la « fête impériale ». Le voyage de la reine, son séjour à Saint-Cloud et les fêtes données à l’Hôtel de Ville de Paris et à Versailles en son honneur suscitent une abondante et remarquable « couverture » artistique (aquarelles, gravures, photographies), dont les collections royales anglaises conservent de précieux témoignages.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’Exposition universelle de 1855, voulue par l’Empereur en réponse à celle de Londres en 1851. Les présentations des deux pays dominent largement l’Exposition et cristallisent deux stratégies économiques rivales : au bon marché anglais répond le choix français du luxe et de la création, qui s’appuie sur l’aura exceptionnelle de Paris, capitale des arts. Une importante section artistique, absente en 1851, est précisément destinée à affirmer la supériorité de l’école française, autour d’Ingres, Delacroix et Decamps. Le public parisien s’enthousiasme à la découverte de la peinture anglaise, représentée par les plus grandes signatures de l’époque (Landseer, Mulready, Leslie, Ward), mais aussi par la nouvelle tendance Préraphaélite. Les critiques sont également frappées des progrès réalisés outre Manche depuis 1851 dans le domaine des arts industriels et décoratifs, où la France, représentée notamment par Barbedienne, Froment-Meurice, Christofle, la manufacture de Sèvres et celle des Gobelins, demeure reine.

L’exposition explore ces thèmes à travers plus de 250 objets (peintures, sculptures, aquarelles, photographies, objets d’art …) issus des riches collections du château de Compiègne, mais aussi de nombreuses institutions françaises et anglaises, notamment des collections royales anglaises, de la Tate Gallery et des galeries nationales d'Edimbourg.
Certaines de ces œuvres, achetées par la Reine Victoria ou offertes par Napoléon III comme cadeaux diplomatiques, n’ont jamais été montrées en France depuis 1855. De même, des objets d’art des collections du Victoria and Albert Museum de Londres, acquis en 1855 à Paris pour servir de modèle aux fabricants anglais, sont pour la première fois depuis 150 ans exposés en France. L’exposition propose par ailleurs, une confrontation inédite entre peinture française et anglaise à travers une sélection d’œuvres exposées en 1855 au Palais des beaux-arts.

Notre exposition offrira une occasion tout aussi exceptionnelle qu’en 1855 pour le public français de découvrir des chefs d’œuvre de Landseer, Mulready, Paton, Ford Madox Brown ou encore Phillip aujourd’hui conservés dans les collections royales, à la Tate Gallery, au Victoria and Albert Museum et dans d’autres collections britanniques comme les Galeries nationales d'Edimbourg. Les aquarelles, domaine d’excellence de l’art britannique, auquel une galerie était consacrée en 1855, seront également mises à l’honneur.

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Commentaires
C
Nous sommes pour l'instant 6 participantes, et la visite aura lieu le dimanche 11 janvier, il n'est pas trop tard pour nous rejoindre!
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L
quelqu'un a dit mon nom??? mouhahhahahhahahahha<br /> bon bien sur que vous pouvez me compter parmi les votre (enfin si la date colle!!!) ;o)
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L
Quelle superbe idée! Je ne pourrai malheureusement y participer (hors vacances scolaires) mais j'en prends note et si je "descends" à Paris... Merci pour toutes vos infos passionnantes.
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Y
ça, c'est l'idée du siècle ! Mais 260 km, y compris la traversée de Paris... je le sens pas...
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C
Ah la la, tous ces gens qui n'habitent pas Paris ;).<br /> <br /> Hey les parisiens, alors vous venez ?!
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