Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Voyager... Lire...
Publicité
Archives
22 décembre 2011

"En quête du rien" de Wilkie COLLINS

en quête du rienEn quête du rien, témoignage d'un voyageur anonyme de Wilkie Collins

Titre original : A Journey in Search of Nothing.

Publié pour la première fois en 1857 dans l'usine Charlie plus communément appelée "Household Words", et ensuite dans son propre recueil de nouvelles My Miscelanies en 1863.

Éditions du Sonneur, 2011, 46 pages

William, écrivain, souffre de surmenage. Il ne sait tout bonnement pas s'arrêter de travailler ou même de penser pendant deux secondes pour se reposer. Le docteur appelé en consultation lui prescrit alors le remède ultime : sa seule chance de rétablissement est de s'astreindre au repos total, il ne faut absolument plus rien faire, ne plus rencontrer le moindre stress, se reposer et reposer sa tête. Voici donc l'auteur parti à la campagne avec sa femme, à la quête du rien.

Ce texte est une courte nouvelle où l'auteur se met manifestement en scène et dans lequel il est au plus haut de sa forme question humour. Nous apprendrons ici à nous méfier des idées reçues : Il ne faut surtout pas se rendre au fin fond de la campagne anglaise pour trouver le repos et le calme absolu, sachez-le, et Wilkie vous le dira bien mieux que moi : C'est un traquenard ! Quant à une petite ville en bord de mer, oui bien sûr, c'est calme, mais il y a de quoi devenir fou à regarder toute la journée "les trois bateaux et la mer grise et calme". Bref, la recherche du rien, ça ennuie un peu... et, en compagnie de William, on finit par se mettre à admirer ce marin futé qui parvient à ne rien faire, absolument rien, alors qu'il a l'air occupé pendant des heures. Mais pour notre auteur, c'est un véritable calvaire que de ne se consacrer qu'à ses besoins les plus simples et pour notre plus grand plaisir, ça tourne à une comédie des plus absurdes.

Je ne connaissais pas ce texte de Wilkie, mais c'est c'est une grande réussite. L'une des raisons pour lesquelles j'aime Wilkie, c'est son humour. J'aime sa dérision, son comique de répétition, et sa façon d'aller toujours plus loin dans son raisonnement pour pousser le comique à son extrême. Ce texte, dans sa tonnalité et sa bonne humeur, m'a beaucoup rappelé son court roman Une belle canaille.

Ce texte est frais et plein de bonne humeur, il nous colle le sourire aux lèvres pendant 46 pages, alors ce serait un scandale de s'en priver bonnes gens !

Aujourd'hui, Lou et Titine nous parlent aussi de ce livre de Wilkie Collins aujourd'hui, dans le cadre du mois anglais et de notre lecteur commune autour de cet auteur.

 To read or not to read

Challenge Wilkie

Publicité
Publicité
Commentaires
C
@ Titine : Oui ça devrait être prescrit pas tous les médecins en cas de déprime ou d'ennui :D<br /> <br /> <br /> <br /> @ Malice : Oui c'est un très bon rapport qualité prix que ce petit livre ;) j'espère que tu nous en reparleras quand tu l'auras lu !<br /> <br /> <br /> <br /> @ Keisha : Ouais ! On est le gang de Wilkie ! :)<br /> <br /> <br /> <br /> @ Maggie : Je suis certaine que toi tu vas adorer car tu fais déjà partie du gang Wilkie :)<br /> <br /> <br /> <br /> @ Lou : Bon.... je sais qu'au fond de toi-même tu as beaucoup aimé ce livre :D<br /> <br /> <br /> <br /> @ Somaja : Wilkie n'est pas forcément très bon en nouvelles, mais celle-ci est vraiment une grande réussite!
Répondre
S
Un W. Collins de 46 pages ??? J'ai découvert cet auteur avec La Dame en blanc, que j'ai adoré, et j'ai un autre pavé de lui qui m'attend. Celui-ci me fait de l'oeil maintenant.
Répondre
L
Ce n'est pas mon Wilkie favori mais j'ai quand même passé un bon moment :)
Répondre
M
Moi non plus je ne connaissais pas ce titre mais je compte bien lire tout les wilkie. Je suis aussi très sensible à son humour !
Répondre
K
Gasp! je découvre que vous êtes associées dans la tentation! Misère! ^_^
Répondre
Publicité