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26 avril 2014

"Sale temps pour un pays" de Michaël MENTION

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Sale temps pour un pays de Michaël Mention

Éditions Rivages, 2012, 267 pages

L'intrigue débute en 1976 alors que la police de Bradford retrouve le corps d'une prostituée dans la rue. Elle a été mutilée à l'aide d'un marteau et d'un tournevis, ses entrailles alors à découvert. Plusieurs autres crimes suivront, suivant la même méthode, ce qui vaudra au meurtrier le surnom de Jack l'éventreur du Yorkshire. L'enquête sera suivie par plusieurs postes de police anglais car il arrive au meurtrier de changer de terrain de chasse. L'un des enquêteurs en charge du dossier est George Knox, homme à fleur de peau depuis que sa femme est malade. Une légende, une armoire à glace, l'attide froide au premier abord mais que va se laisser submerger et dépasser par ses émotions et ses convictions à mesure de l'avancée de l'enquête.

Le roman retrace en fait la véritable enquête sur les meurtres perpétués en Angleterre par Peter Sutcliffe dans le Yorkshire. Néanmoins, ce n'est pas un rapport de journalistes que l'on suit ici, mais une version romancée de l'affaire.

Ce roman se lit bien et vite, en particulier grâce au personne que George que j'ai trouvé très attachant : un ours au coeur tendre. J'ai aimé l'évolution, la déchéance du personnage, même si bien sûr je ne lui souhaitant pas. C'est le seule personnage que j'ai en fait véritablement suivi, les nombre d'enquêteurs en charge du dossier ne nous permet, en effet, pas de nous y retrouver. Je ne connaissais pas cette affaire, ça m'a permis de la découvrir. Le côté désuet de leurs moyens m'a beaucoup fait sourire, toutes ces histoires de fax qui n'ont plus d'encre etc... ce manque de technologie n'a vraiment pas servi l'enquête!

Il y a de bonnes idées du point de vue du style, comme les répétitions de parties et les flashbacks, mais peut-être qu'il n'aurait pas fallu reprendre autant de lignes (que du coup j'ai survolées, c'était trop long et du déjà-vu). Je n'ai par contre pas aimé les indications de bruits (genre sonneries de téléphone etc....) ça fait trop BD ou je ne sais pas quoi pour moi. Et puis, les répliques en lettres capitales m'agacent toujours... Enfin, j'ai bien senti la volonté de l'auteur d'ancrer son roman dans la société anglaise de l'époque mais ce trop d'informations m'a dérangé, peut-être parce que je connais bien cette période... J'avais eu le même sentiment en lisant un roman français il y a quelques temps, mais le titre m'échape. Là, j'avais juste envie de lire un roman, un polar.

Malgré mes petites réserves (qui tiennent plus à mes goûts littéraires), c'est un bon roman, je ne me suis pas ennuyée et je me suis laissé embarquer dans l'histoire très facilement ! (en plus, les personnages se rendent dans mon île, à Arran!)

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