"Le crime de l'Orient-Express" d'Agatha CHRISTIE
Le crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie
Éditions du Masque, 1934, 287 pages
L'Orient-Express se dirige vers Londres à travers l'Europe avec à son bord, entre autres passagers, le fameux Hercule Poirot. Alors qu'ils traversent la Yougoslavie, le train est pris dans une tempête de neige et est obligé de s'arrêter de longues heures sur la voie, en pleine nuit. De bon matin, on découvre l'un des passagers, un américain, sauvagement poignardé dans son lit. Hercule Poirot va alors être appelé à contribution pour interroger les passagers et découdre le vrai du faux dans cette sinistre histoire. Chaque passager va passer l'interrogatoire parfois déroutant d'Hercule et lui seul va commencer à comprendre la nature du crime.
Je ne suis pas du tout une spécialiste, ni une fan absolue d'Agatha Christie même s'il me plaît à la lire de temps en temps. Pour le mois anglais (oui là j'ai du retard pour publier, vous en conviendrez), j'avais décidé de lire enfin le plus connu ! Pour moi, Agatha Christie rime sans conteste avec Le crime de l'Orient-Express ! Je m'attendais alors au summum de l'Agatha Christie, l'ultimate roman policier de l'auteur et là.... mais quelle déception ! Une déception à la hauteur de mes attentes, mais dans le sens inverse ! J'ai bien aimé le départ de l'intrigue, le train, la tempête, la neige tout ça... tout ce qu'il faut pour installer une histoire et pouvoir enquêter pénard ensuite. Et puis l'enquête débute et je commence à m'ennuyer sévère. Déjà, tout le monde est lié d'une manière ou d'une autre dans ce train, et ça ne met la puce à l'oreille à personne au premier abord, nous sommes dans la normalité absolue. Et puis, je vous zappe l'enquête, et hop, on découvre la machination liée à ce meurtre et hop ! Je ne vous donne pas la fin, mais qu'elle pirouette de déception pur moi ! Mais à quoi donc sert la police ?!
Bref, je suis très très déçue. Je lirai certainement d'autres romans d'Agatha plus tard car je garde un très bon souvenir d'autres livres, mais damn, quelle déception !