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3 octobre 2014

"La fille dans l'escalier" de Louise WELSH

La fille dans l'escalier de Louise Welsh

Éditions Métailié Noir, 2014, 252 pages

Nous sommes à Berlin et Jane vient de rejoindre son amie, Petra pour entamer une nouvelle vie. Jane est écossaise et tout droit débarquée de Londres. Elle est enceinte et attend beaucoup de ce nouveau départ. Elles sont installées dans une vieil immeuble avec vue sur cour, et sur un autre vieil immeuble, énigmatique, fantomatique, en mauvais état. Alors que Petra passe de longues journées au travail, Jane reste à se reposer à la maison et à se préparer pour la venue du bébé. Son esprit vagabonde, attentive aux moindres bruits dans l'immeuble. Ses voisins sont un médecin et sa fille ado, au comportement ambivalent, tantôt gamine, tantôt jeune fille attifée comme une femme fatale ou une délurée. Jane comprend à peine l'allemand et va appréhender ce nouvel environnement comme un ennemi. Tout lui semble étrange, malsain et inquiétant, en particulier ses voisins, cette jeune fille qu'elle croit battue, cette rumeur de neutre, cet immeuble d'en face angoissant.

C'est un roman très sombre et assez angoissant et je l'ai lu presque d'une traite. J'aime cet auteur que j'avais découvert avec De vieux os, je m'attendais alors à cette ambiance lourde et malsaine. Jane, livrée trop souvent à elle-même alors que fragile et instable ne sait plus démêler le vrai du faux et l'intrigue plonge dans un récit à deux niveaux : Ce que Jane imagine et la réalité ou du moins ce que le lecteur perçoit de l'extérieur. L'intrigue est prenante mais j'aurais néanmoins aimé que Louise Welsh aille plus loin, je suis restée sur ma faim. L'auteur, à mon goût, n'approfondie pas assez la côté à la limite du surnaturel, si elle l'avait fait, le roman en aurait été que plus angoissant et dérangeant, et ça, j'aurais aimé ! COmme en apprendre plus sur les réelles motivations de Petra. Les personnages auraient pu être malfaisants et effrayants puissance dix, comme l'atmosphère générale du livre.

Mais j'ai aimé cette sorte de huis-clos dans lequel on ne sait plus à qui se vouer. Il me reste de ce roman une impression d'obsucrité, de mauvais temps, d'univers très hostile qui peut mener à la folie.

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Commentaires
J
Angoissant, effrayant, ce sont des mots qui ont tendance à me faire fuir...
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