"L'animal est un personne" de Franz-Olivier GIESBERT
L'animal est une personne de Franz-Olivier Giesbert
Éditions Fayard, 2014, 190 pages
J'ai fini récemment l'excellent No Steak d'Aymeric Caron, que j'ai en fait mis un an à lire. En effet, j'ai dû faire une pause de six mois tant ce qu'il nous mettait devant les yeux me paraissait inacceptable. Même si j'ai pris une claque avec ce premier livre, je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter et de lire L'animal est une personne sur le même thème : La maltraitance animale en générale, et plus particulièrement dans les élèvages puis les abattoirs.
Ce livre est un travail moins ambitieux que celui d'Aymeric Caron dans No Steak. Franz-Olivier Giesbert reprend souvent les mêmes thèmes et les mêmes entrées qu'Aymeric Caron pour soutenir la cause : Des personnages historiques ayant soutenu ou pas la cause animale, le point de vue des philosophes, les religions, les abattoirs, l'abbatage rituel (grrr....) ... mais tout est simplifié et du coup, plus abordable pour des gens qui ne sont pas forcément sensibles à tout ça. Ce livre peut alors être une porte d'entrée à la sensibilation sur la cause animale.
Si No Steak était clairement un travail poussé et référencé de journaliste (bien qu'Aymeric Caron s'exprime bien volontiers des raisons de ses choix tout au long de son livre), L'animal est une personne ressemble plus à un cri du coeur de la part de Franz-Olivier Giesbert, c'est sa sensibilité qui s'exprime. C'est comme s'il nous balançait son livre de dépit pour nous ouvrir enfin les yeux. Il part de sa relation privilégiée avec les animaux dans son enfance pour se construire et construire son sentiment de respect envers les animaux et du coup son rejet de la consommation de viande (même si comme il le dit, devenir végétarien n'est jamais quelque chose de facile pour ceux qui en font le choix.)
J'ai lu ce livre avec intérêt, mais c'est que j'ai souvent eu une impression de déjà-lu du fait d'avoir presque enchainé deux livres sur le même sujet. Mais c'est encore une fois un livre utile et que j'aimerais mettre devant les yeux de ceux qui se raillent de nos choix.