"Waverley" de Walter SCOTT
Waverley de Walter Scott
Kindle Éditions, 1814, 500 pages et quelques (qu'ils disent!)
Dans un moment d'égarement, j'ai décidé que j'allais me faire un trip Walter Scott, j'ai TOUT téléchargé et je voulais TOUT lire dans l'ordre de ses publications en commençant donc par Waverley.
A Edinburgh, Waverley, c'est ça :
C'est à dire une gare au milieu du coeur historique de la ville, et déjà, ça c'est louche et ça aurait dû me mettre sur la voie.
Mais revenons à nos highland cows... c'est avec grand enthousiasme que je me mis à la lecture de cet ouvrage, publié anonymement. On plonge enfin dans le coeur de l'histoire après deux préfaces, divagations, distractions, longues diversions d'une centaine de pages. Déjà là, j'ai eu du mal mais j'avais toujours grand espoir en cette histoire !
Waverley est un jeune bourgeois anglais. Son oncle fricote avec les nationalistes écossais alors que son père (présenté comme un niais) ne jure que par la couronne anglaise! Un jour, il se souvient qu'il a un fils et décide de l'envoyer en campagne avec l'armée anglais en Écosse. Le jeune homme est un peu contrarié mais il se plie aux désirs de son père et s'en va dans les highlands. Très vite, il demande congé pour rendre visite à un ami de son oncle, congé accordé (tout est si simple parfois) et le voici à gambader dans les highlands à la rencontres de clans, de mecs en kilts, de filles à la chevelure soyeuse et au gaélique chatoyant. Il oublie bien vite l'armée qui ne le lui rendra pas si bien... et se retrouve désavoué, humilié, déserteur! En plus de fricoter avec l'énemi. Bref, bien mauvaise posture le petit Waverley, mais que nenni, il décide de rejoindre les clans et de batailler contre les perfides anglais !
Entre temps, ben il va tomber amoureux dans un champs de bruyère et se taper un râteau.... Mais encore une fois, ce n'est pas grave, c'est une homme, un vrai, et il tentera d'émerveiller sa "promise" (enfin pas très promise, râteau oblige) en portant le kilt !
Bref, après je sais plus trop.... On me dit que le livre ne fait que 500 pages et quelques, mais j'ai bien passé vingt heures dans ces pages, à désespérer, au bord des larmes (et je vous assure que c'est pas parce que j'étais grandement émue par Waverley), sans en voir le bout. Et je me suis perdue dans la bruyère, j'ai pris un autre chemin dans un recoin, et j'ai noyé le livre sauvagement dans un trou d'eau ! A moi la liberté, à moi la paix, loin de ses champs de batailles et de ces chiants de bruyère! Je suis liiiiiibre telle un Brave Heart !!
Moralité de cette histoire, qui n'était certainement pas celle espérée par (mon pourtant cher ami) Wattie : Évitez ce livre !!!
Je vais oublier tous ses romans sur les héros écossais et me replonger dans ses bonnes vieilles histoires romanesques pour ne pas risquer de briser notre amitié à tout jamais !