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15 avril 2017

"La vie selon Juan Salvador, palmipède d'Uruguay" de Tom MICHELL

juan salvador

La vie selon Juan Salvador, palmipède d'Uruguay de Tom Michell

Traduit de l'anglais par Amélie de Maupeou

Éditions Fleuve, 2015, 263 pages

Tom est un jeune anglais d'une vingtaine d'années. Quand on lui propose de partir enseigner en Argentine, il ne peut résister à cette offre d'aventures et de découvertes. Son but, est de profiter des vacances scolaires pour visiter les pays alentours. A la fin d'un séjour en Uruguay, il s'offre une dernière balade en bord de mer lorsqu'il tombe sur une centaines de manchots échoués sur la plage, couverts de pétrole, morts. Il observe la scène avec dépit et remarque de l'un d'entre eux bouge encore alors il ne peut se résoudre à laisser l'oiseau mourir là-bas sans essayer de le sauver. Il emporte le palmipède récalcitrant dans l'appartement d'amis qu'il occupe pour les vacances pour le nettoyer. L'oiseau survit mais refuse de retourner à la mer le lendemain matin alors que le jeune professeur doit faire son voyage retour en Argentine. Il n'a plus le choix, il doit emmener son nouvel ami avec lui. Juan Salvador, le manchot ainsi dénommé, va alors devenir la mascotte du campus et vivre de beaux jours en compagnie de Tom Michell.

Outre une belle amitié entre un homme et un manchot, ce livre est également le récit de voyage d'un jeune anglais qui se confronte aux us et coutumes de l'Amérique latine.  Mais bien sûr, c'est l'hisoire de Juan Salvador qui occupe la plus grande partie de ce récit autobiographique. En effet, comme le titre l'indique, la vie du jeune Tom va être conditionnée par le rythme et les besoins du petit manchot. Mais cela ne semble pas poser de gros problèmes, sur le campus, tout le monde veut rencontrer et s'occuper de l'oiseau qui file de beaux jours sur la terrasse du professeur. Juan Salvador va devenir l'ami de tous, avec ses petits yeux noirs expressifs qui semblent donner des conseils à tous ceux qui viennent se confier à lui.

juan salvador 2

Tom est totalement dévoué à ce nouvel ami. Les passages où il imagine les réponses que son manchot lui fait quand il lui parle sont excellents ! Tom se met à la place de l'oiseau en imaginant comment il appréhende sa nouvelle vie parmi les humains. Le jeune homme essaiera malgré tous de trouver des solutions pour essayer de remettre le manchot dans son habitat naturel mais comme cela semble bien compliqué, sans compter que le manchot décidera sans doute de rester avec Tom (on apprend à la fin du livre que pour les relâcher dans la nature, il faut deux individus de la même race, sinon les oiseaux ne veulent pas repartir), il décide de le chouchouter chez lui en lui offrant la plus douce vie possible.

C'est vraiment une belle histoire qui donne envie d'adopter un petit manchot ! Bon, pour ça, il faudra que j'en trouve un, couvert de pétrole, sur une plage. Mais, je ne souhaite pas une marée noire à ces pauvres petits pingouins, pis à Paris, on a la page en été, mais pas la mer.... et je doute qu'une famille de pingouins arrive jusque-là, surtout qu'on est de toute évidence dans une phase de réchauffement climatique ! Alors, moi ça me donne envie de partir en Argentine pour aller observer mes petits amis, bien portants j'espère, sur les plages. Mon problème maintenant c'est que je ne sais plus comment appeler les manchots de ma collection... Juan Salvador ou Micha ?

A noter que le livre est joliment illustré par des instants de vie de Juan Salvador.

Un grand merci à A Girl pour ce cadeau d'anniversaire. Tu as, encore une fois, visé juste !

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Commentaires
F
Oh, ça me fait craquer ça !! :-) je note !
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A
Prof d'anglais + Amérique latine + manchot, j'avais très peu de chances de me rater sur ce coup-là.:-) Ce livre était une sacrée aubaine. Je compte le lire aussi d'ailleurs. Quelle histoire et quel destin atypiques ! J'imagine trop ce manchot se dandinant au milieu des humains, avec ses petits yeux noirs. Aaah je ne savais pas qu'ils refusaient de retourner dans la nature sans compagnon. C'est trop touchant !
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