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28 septembre 2018

"The January Flower" de Orla BRODERICK

the january flower

The January Flower de Orla Broderick

Éditions Council House Publishing, 2012, 232 pages

Mary vit dans une maison sociale avec son bébé Angel. Elle n'a pas de travail, pas de mari, son quartier et ses voisins sont miteux. Elle se sent seule et inutile, invisible. Quand Wallace apparaît un jour, elle redevient femme, entamant avec lui une relation purement charnelle. Peu à peu, visite après visite, elle commence à s'attacher à Wallace qui prend soin d'elle à sa façon, mais c'est déjà ça : Il lui offre des vêtements de seconde main et montre beaucoup de tendresse envers la petite Angel. Alors, pleine d'espoir, Mary ne va pas hésiter à quitter sa maison pour une caravane au milieu de nulle part sur une île écossaise sous les conseils de Wallace. Non, elle ne vivra pas avec lui, il est trop occupé à balader des touristes à travers l'Ecosse mais il l'installera près de sa mère, une excentrique qui tient une auberge de jeunesse. Mary et Angel se retrouve au milieu des éléments  et la nature pure entre réalité et mythes (la mère de Wallace est une grande illuminée.) Mais c'est sa nouvelle famille, elle qui n'en a pas et peut-être qu'un jour Wallace finira par l'épouser ?

Voici un roman déroutant. Il est difficile de suivre au début et de se faire au style complexe du livre. En effet, la narration est à la première personne et elle s'adresse à la petite Angel, sauf qu'au départ ce n'est pas bien clair et que l'on ne sait pas bien de qui et à qui Mary parle. Mais il faut vaincre les premières pages et ensuite on s'habitue et on comprend. Ensuite c'est une histoire assez sombre qui m'a beaucoup fait penser aux ambiances des films de Ken Loach. Mary est dans une apparente impasse et n'espère plus grand chose de la vie et lorsqu'un espoir apparaît pour elle, on sent bien que ce n'est pas le bon choix et que ça risque de très mal tourner. J'ai aimé ce voyage intérieur, ce questionnement continue sur la vie et sur les autres. J'ai eu peur pour elle et ai eu envie de l'aider, de la secouer parfois. J'ai néanmoins été bien déçue par la fin du récit qui ne correspond pas du tout au reste du roman et qui m'a semblé discordant. J'ai eu le sentiment que l'auteur ne savait pas trop comment terminer son roman, alors faute de mieux, elle a choisi cette fin... décevante.

Une bonne lecture globalement, surtout que c'était le premier livre que je terminais depuis bien longtemps (je ne publie pas mes billets dans l'ordre) alors ça a eu le mérite de me tenir en haleine et d'avoir envie d'aller jusqu'au bout même si ce n'était pas joyeux joyeux.

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Commentaires
L
Ah! non ça n'a pas l'air joyeux ... ça n'empeche pas d'être un bon roman:)
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