"La femme en vert" de Arnaldur INDRIDASON
La femme en vert d'Arnaldur Indridason
Editions Points, 348 pages, 2006
C'est ici la seconde enquête de Sigurdur Oli et de son équipe. Toujours à Reykvavik, un bébé se retrouve à machouiller un os humain dans un quartier résidentiel. Le quartier est en expension, et cet os provient d'un chantier tout près de là. Un squelette entier va être mis à jour et Sigurdur va devoir découvrir qui repose ici, et pourquoi. La dépouille reposant en ce lieu depuis de longues années, c'est un voyage dans l'histoire et dans les moeurs islandaises dans lequel va nous guider Sigurdur.
C'est ma deuxième rencontre avec cet auteur, et encore une fois je suis ravie. Tout d'abord, tout comme dans La cité des jarres, on ressent très fortement l'amnbiance nordique dans ce roman. La population n'est décidément pas comme nous, et encore bien plus que dans son précédent roman, Indridason expose ici les plaies de son pays : La drogue, l'alcool, le désespoir parfois, la dépression; le climat rude. Le roman dialogue entre le 21ème siècle et les années 1940 au fur et à mesure où avance l'enquête mais à aucun moment il n'y a un impression de cassure et de discontinuité, les deux périodes se complètent finalement.
J'ai particulièrement aimé toute la partie qui se passe pendant la guerre. L'histoire de cette famille est racontée avec beaucoup de force, c'est très dérangeant, mais on veut impérativement découvrir le pourquoi du comment. Jusqu'aux toutes dernières pages, on ne sait pas quui peut bien reposer là, et on tremble car on ne peut pas s'empêcher d'espèrer que c'est une certaine personne qui repose là (pas le choix que de rester très énigmatique, vous le comprendrez!).
Un petite pause de quelques semaines, et j'attaque le roman suivant d'Arnaldur !