Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Voyager... Lire...
Publicité
Archives
31 octobre 2010

"Irish Coffee" de Carol HIGGINS CLARK

Tout d'abord, j'avais pensé aujourd'hui à faire un billet sur les originies d'Halloween, car ça vient d'une légende Celte, et les Celtes ça me parle. Mais j'ai eu la flemme, et j'ai été bien inspirée car Philou, lui, l'a fait ! A la place je vais parler de Carol Higgins Clark... ouais...

Préambule...

Parfois y'a des choses qui nous tombent dessus comme ça... on sait pas trop d' ça vient, et on se retrouve avec dans notre PAL des trucs qu'on aurait jamais acheté nous mêmes, non pas qu'on y aurait pas pensé, mais surtout parce qu'on ne veut pas les lire...

D'autres fois aussi, on essaie de faire descendre sa PAL... alors on pioche, parce qu'il faudra bien y passer... et on pioche aussi dans des livres qui se lisent vite, pour se donner du courage...

Voilà pourquoi aujourd'hui sur ce blog, je vais chroniquer un Carol HIggins Clark... shit happens!

Irish_CoffeeIrish Coffee de Carol Higgins Clark

Editions Albin Michel, 327 pages, 2008

Le couple Reilly vient de se marier aux Etats Unis et comme voyage de noce, ils décident de se rendre en "Irlande occidentale" (!) (tout ce qui apparaît entre guillemets a été pioché dans le roman) pour renouer avec les pays de leurs ancêtres (ils ont tous les deux des origines irlandaises, et portaient déjà le même nom de famille avant leur mariage). Ils logent à Hennessy Castle, non loin de Galway, une résidence de charme pour touristes friqués, mais très typique néanmoins : La château a son fantôme, qui porte étrangement le même nom que nos deux tourtereaux (encore une fois!), un cimetière à proximité, de verts pâturages, beaucoup de vaches alentour (ce qui me chiffonne, c'est qu'ils ne parlent pas si souvent que ça des moutons, mais peut-être qu'ils se sont trompés et qu'ils ont confondu les bêtes). Bref c'est l'Irlande, la vraie ! Avec sa pluie, ses typiques qui font de la stew, un tout petit pays, toute la population s'y croise par hasard toutes les demi heures.

Mais revenons à notre intrigue. Jack et Regan Reilly sont d'éminents personnages aux States, elle est détective privé, et lui est inspecteur général en chef à New York (ou un truc comme ça). Ils ont aussi deux plaisantins à leur trousse depuis des années, Jane et Jone Doe sont de talentueux voleurs de bijoux, et ils décident de pourrir le voyage de noces des Reilly en volant une broderie de May Reilly, ledit fantôme qui hante les lieux (hé mais c'est Halloween, fallait que j'y participe!).

Le hasard veut (!) que deux contrebandiers de tableaux logent dans le même château qu'eux! Woooow !

Comment dire... se livre m'a fait halluciner... par quoi vais-je commencer....

Ah oui, la traduction : mauvaise. J'imagine que le texte original n'est pas des plus subtiles non plus, mais il y a tellement de fautes de syntaxe! Je pensais qu'Albin Michel avait les moyens de payer de bons traducteurs et des relecteurs?

Ensuite... le roman ne joue que sur les clichés (enfin, il ne joue pas, il est plein de clichés, et ce n'est pas fait pour faire sourire le lecteur au départ) : L'auteur a su chercher des noms typiquement irlandais pour tous ces personnages : On a des Seamus, des Connor, des Sheila, ils vont même au pub O'Malley !! (ça me parle beaucoup, c'est un peu mon QG à Paris, sauf que celui de Paris à l'air plus authentique...)

Je le disais plus haut, l'Irlande est un petit pays... surtout pour des américains qui fantasment sur leurs origines. Tous les américains (à part les voleurs peut-être? mais qu'importe, ils ont un pied-à-terre justement en Irlande) de ce livre ont des origines de la glorieuse Irlande, là où tout est vert et parfait, où les gens sont accueillants, où les vaches (!) gambadent joyeusement, où la population est terrifiée par les fantômes.

Et puis c'est siiii petit, que tous les monde finit par se retrouver par hasard chez le même dentiste, dans le même pub, ou dans la même épicerie. Tout le monde se connaît, alors impossible pour les malfrats de se cacher!

Une vision très américaine du vieux continent peut-être?

Mais bon, ce que je ne peux pas retirer à ce roman, c'est qu'il m'a beaucoup fait rire, et de temps en temps, c'est parfait de lire un livre vraiment mauvais pour apprécier les bons romans à leur juste valeur.

Je remercie Philou, mon swappeur de la Saint Patrick pour cette blagounette, tu peux être fier, sans toi je n'aurais certainement jamais lu de Carol Higgins Clark de ma vie, et j'aurais manqué bien des éclats de rire ! :)

Ah oui...

PAL-3

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Il y a parfois des livres hallucinants tellement les situations sont grotesques!
Répondre
C
@ Philou : Je sais bien que je me suis retrouvée avec ça à cause du titre, ça m'avait bien fait rire à l'ouverture du colis :-)<br /> A bientôt!
Répondre
P
tu me fais trop d'honenur pour un "si mauvais" livre...<br /> tu sais c'est surtout le titre qui avait retenu mon attention, que tu en aies retenu que les moments de rire, c'est déjà un but d'atteint :-))<br /> sinon, de mon côté, avec la météo pourrie, mon dos s'en ressent mais que veux-tu avec l'âge...<br /> bon début de semaine et encore ravi de ma trouvaille de st-patrick<br /> biz
Répondre
C
@ Zarline : Tu rates quelque chose, vraiment :D mais je ne peux pas t'en vouloir :)
Répondre
Z
Hi hi, ben au moins ton article a eu le mérite de me faire rire. J'ai lu quelques titres de la maman ado sans trouver ça exaltant. Après ton billet, je ne pense pas découvrir la fille ;-)
Répondre
Publicité