"Arrêtez-moi là" de Gilles Bannier (film)
Arrêtez-moi là de Gilles Bannier
D'après le roman de Iain Levison
Sortie le 06 janvier 2015, 1h34
Avec Reda Kateb et Léa Ducker...
Samson mène une vie simple et rangée. Il est chauffeur de taxi, a une petite amie et vit tranquillement dans son petit. appartement propret avec son chat qui le suit partout et qui lui tient compagnie lors de ses courses. Un beau jour, il prend une course à l'aéroport de Nice, il doit déposer sa charmante cliente à Grasse. Le soir même, la fille de cette femme disparaît et Samson se retrouve accusé d'enlèvement et de meurtre, même si aucun indice n'est vraiment probant.
La machine judiciaire se met alors en marche. Sansom, de bonne foi, croit d'abord en la justice et pense qu'il ne peut rien lui arriver, il n'est pas coupable ! Alors il ne cherche pas trop à se défendre et on finit par lui refourguer un avocat foireux. Tout s'écroule autour de lui, il attend désormais son procès.
Ce roman est la triiste histoire d'une erreur judiciaire. Même si on a juste un petit doute au début du film, on comprend bien rapidement que Samson n'est coupable de rien et qu'il n'a aucune idée de la façon dont s'y prendre pour le prouver et s'innoncenter.... oui, c'est le rôle de l'avocat normalement, mais il y a des incompétents partout...
Je suis allée voir ce film sans trop savoir ce que j'allais voir (ça me ressemble, comme lorsque j'ouvre un livre, je ne lis que rarement la quatrième page de couv') et j'ai découvert seulement quelques minutes avant le début que c'était l'adaptation d'un roman de Iain Levison (que je voulais d'ailleurs voir! Bref.)
J'ai beaucoup aimé ce film, je suis restée scotchée à l'écran sans voir le temps passer. La prestation de Reda Kaleb est incroyable. Il a le ton juste, il est totalement crédible... on a tellement envie de l'aider ! Et puis l'histoire est prenante, on suit la non-enquête et le procès d'un oeil dépité.
Et puis, cerise sur le gâteau, nous avons ensuite eu le plaisir de rencontrer l'équipe du film.
Je vous reparle bientôt de cette histoire car j'ai emprunté le roman de Iain Levison à la bibliothèque.